L’école des filles
En 1873, la Municipalité achète une maison et un terrain au 9 rue Paillard pour aménager une école de filles d’une classe avec logement,
La Municipalité achète en 1873 une maison et un terrain au 9 rue Paillard pour aménager une école de filles d’une classe avec logement, en application de la loi Victor Dupuy de 1867 faisant obligation aux communes de plus de 500 habitants de construire une école de filles.
Ouverte en 1876, elle accueille plusieurs institutrices successives : Madame Furnenstein sera la première, puis, Madame Veuve Furnhestein Noémie (52 ans) et sa fille Madame Trapi Pauline (28 ans), ainsi que Mademoiselle Flesck Alice (19 ans), jusqu’en 1921, date à laquelle l’école des filles rejoindra l’école-mairie de la rue Jean Raynal.
En 1886, le Conseil municipal décide en second lieu la création d’une école enfantine.
« La population est de 75 enfants, les enfants de moins de 6 ans sont laissés à eux-mêmes, les parents étant ouvriers et travaillant hors de chez eux. Elle serait fréquentée par 33 garçons et 22 filles de 4 à 8 ans. Mais ce n’est qu’en 1893, une subvention de l’état étant obtenue, que celle-ci verra le jour, construite derrière l’école des filles de la rue Paillard à laquelle elle sera annexée. » (Histoire de nos écoles, Mémoires du Val d’Orge)
En 1935, l’école, devenue trop petite pour accueillir les petites filles, est déplacée dans un nouveau bâtiment, « l’école Ferdinand Buisson ».
Jusqu’en 1981, l’ancienne école accueille le Conservatoire.
Aujourd’hui, l’ensemble de ces bâtiments est occupé par le centre médico-psychologique « Séraphine de Senlis », dépendant du centre hospitalier Barthélémy Durand d’Étampes.
