LES GUEUX de Victor Hugo

L’inattendue et surprenante création de la troupe de La Girandole.
“Les êtres que j’admire avant tout dans le monde,
Ce sont ces affreux gueux qui n’ont rien d’ici-bas ;
Des poches, point d’argent ; des bottes, point de bas ;
Ce sont ces chenapans, ce sont ces grands artistes…”
Victor Hugo
La grande différence entre les alexandrins classiques – de Racine, par exemple – et les vers romantiques de Victor Hugo est que l’on a pas besoin de réfléchir, d’être
concentré.
On est naturellement… emporté !

Oui, nous sommes face à une langue populaire, gouailleuse, alors que les vers sont pourtant construits avec une rigueur qui impose le respect.

Et cela compte pour l’audience d’une tragi-comédie burlesque telle que LES GUEUX, suite réaliste et cruelle de saynètes composées par le grand Victor dans les années
qui suivent son retour d’exil après la chute de Napoléon III, et qui nous font entrer dans un monde disparu, révolté et joyeux ; arrogant et désinvolte ; insolent et audacieux
; irrespectueux, sans espoirs et plein de rêves.

Mise en scène et décors : Luciano Travaglino
Avec Patrick Dray, Félicie Fabre, Nicolas Hocquenghem, Françoise Léger, Michel Pavloff, et Luciano Travaglino
Assistantes : Anahid Gholami Saba & Fanny Travaglino
Maquillage : Nathalie Eudier
Lumières et régie de tournée de La Girandole : Karl Big