
La ferme de l’Allemanderie
Au 42 rue Jean Raynal se trouvait anciennement la ferme de l’Allemanderie.
Cette photographie est tirée de l’article « Belle Œuvre en danger, la ferme de l’Allemanderie » écrit par André Bourgoin en octobre 1996, à l’occasion du Prix départemental du Patrimoine organisé par l’Agence culturelle et technique de l’Essonne.
André Bourgoin y narre l’histoire de cette ferme :
« Dans l’inventaire des titres de la seigneurerie de Morsan, établi en 1739, est citée l’acquisition de la ferme de l’Allemanderie, le 14 décembre 1599, par Pierre Ogier et Marie Nollet son épouse, de Jacques Lalemand et Jacqueline Lalemand veuve de Roger Collin, la ferme portait le nom de ses propriétaires. […] Exploitée jusqu’au début des années 1920 dans sa vocation première, la ferme de l’Allemanderie, après un incendie de 1915 lors de battage, fut utilisée pour un commerce de transport, de bois et charbon (Paquet et Bourdiol), les bâtiments d’habitation divisés en deux parties, puis par un second commerçant de charbon, fioul, gaz […]. Une partie des bâtiments, l’aile gauche est utilisée en logements, l’autre, y compris la grande, appartient toujours à la famille Daures et est occupée par cette deuxième famille, la grange étant louée à une entreprise de maçonnerie. »
Sur cette carte postale de 1905, on peut apercevoir, à gauche, un arbre de mai. Tradition médiévale, où les habitants sont invités à planter un arbre dans le courant du mois de mai, soit pour célébrer le retour du printemps, soit pour honorer une personne. Cet arbre généralement décoré est accompagné de temps festifs.